2009/09/20

Final Fantasy Dissidia

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Rahlala. Je m'étais pourtant dit deux choses :
1. Je ne devrais pas commencer mes posts par "Rahlala",
2. Je devrais finir les anciens épisodes de Final Fantasy et ne surtout plus y revenir.

Sur ce dernier point, j'avais mes raisons. Déjà que j'en avais un peu ras le bol d'incarner un adolescent fumiste, muet, ou enjoué, qui semble être, contre toute attente, le seul à pouvoir sauver l'univers. Puis, que même si les histoires de certains épisodes parmis les plus anciens (occultons les deux premiers qui tiennent plus de l'essai) étaient plus denses et plus intéressantes (le 6, par exemple), la situation semblait changer au fur et à mesure que lesdits épisodes ne cessaient de s'accumuler.

C'est vrai quoi ! Le X était déjà limite, avec Tidus qui m'énervait, et le XII qui semble marcher sur ses traces (tant sur le personnage principal, que sur l'ambiance calquée sur Star Wars, ce qui n'est franchement pas original). Et là, je succombe à un spinoff.
Et ils sont nombreux, sur DS, sur Wii, Gamecube et PSP. Bien que je n'ai pas fini Crisis Core, qui met un petit remontant dans un système de baston vieux au possible, Dissidia lui, à une approche enfin toute fraîche !

Dissidia, c'est un jeu de baston, à la Power Stone. Avec les personnages de Final Fantasy (jusqu'au X). Et c'est très frais comme principe. Fan service oblige, on ne peut que jubiler à l'idée d'incarner Clad/Squal/Zidane (rayez le nom inutile) ou leur nemesis. Outre la nécessité impérieuse pour Square Enix de pondre un semblant d'histoire (blablabla, Cosmos, déesse gentille se bat contre Chaos, le méchant, via les personnages du jeu), chaque affrontement est entrecoupé par une sorte de jeu de plateau où le déplacement peut avoir un intérêt stratégique,  une fois la pléthore de subtilité acquise.

Parce que ça n'est pas qu'un bête jeu de baston, ne serait-ce que dans son maniement :
Il faut avoir les réflexes affutés, et bien comprendre ce que l'on fait, les retournement de situation étant légions.
Parce que la plus grosse part de mon intérêt dans ce jeu se situe ailleurs, dans le système même :
On vous demande si vous êtes un joueur casual, moyen, ou hardcore, et quel serait votre jour préféré pour y jouer. Un calendrier interne gère ce jour, ainsi que les autres, pour vous inciter à jouer !
Jouez le nombre de match requis par le petit Chocobo pour qu'il découvre un coffre renfermant sans doute un item des plus sympa. Consulter votre calendrier pour savoir quel jour est synonyme d'EXP multipliés par 2. Etc.
Et avec ça, sans augmentation du prix des consommations, je vous met une foultitude de personnalisations, allant du changement de costume (Clad en mode FF7:AC), en passant par des "achievements" dans le plus pur style Xbox (ces derniers sont très variés, mais certains reviennent en cours d'affrontement, pour permettre d'avoir un avantage), une gestion de l'équipement et des invocations (très RPG donc), et des modes de jeux classiques, mais agréables : "Quick match" quand on veut pas s'emmerde avec des cut-scene, "Arcade" pour une série de matchs, "Story" pour savoir si Chaos va sortir du Loft, ou si Cosmos et une vraie conne ou pas.

Et le mode online ? Ben je sais pas. Je ne l'ai pas encore essayé. J'essaie de comprendre un peu comment fonctionne ce jeu, tant concernant la partie baston, que le reste.
Pourtant ça a l'air très simple hein : On se tape dessus avec "Carré",  et les dégats occasionnés sont en rapport avec le nombre au dessus de la jauge de vie. Pour faire augmenter ce nombre, il faut taper avec "Rond". Comme on se déplace dans une arène en 3D, oubliez le quart de cercle. La distinction entre les différentes attaques (Carré ou Rond) se font avec la direction vers/à l'opposé de l'adversaire (ou sans appuyer sur une direction). Un bouton pour se protéger, un bouton pour crapahuter le long des murs (et même faire des grinds).
Et soudain, c'est le drame : Le EX Mode, qui permet de faire d'autres trucs. Lancer une "super attaque qu'elle est tellement balèze qu'elle lance une cinématique". Où il faut appuyer sur d'autres boutons pour renforcer l'attaque (et l'adversaire de faire la même chose, mais pour la raison opposée).

Et donc, c'est touffu comme jeu. Le principe est simple, mais le jeu devient vite complexe, et parfois, on n'est plus trop sûr de l'intérêt que l'on peut avoir à taper sur l'ennemi. Et là, on en vient à monter des stratégies pas très simple à appliquer durant l'action (frénétique).

Donc à conseiller au fans de la série, qui veulent essayer autrer chose qu'un RPG fatiguant, ou de l'action aventure un poil trop fade.
Un jeu bon et addictif pour peu qu'on s'y intéresse. Gnnn.

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